Alertoplum

Le DICO rigolo

DICO-RIGOLO

de

l’Atelier des Plumes

 

 

Pierre Larousse

Page d'aide sur l'homonymie
Pierre Larousse
Le pur le vrai lexicographe et encyclopédiste (né le 3 janvier 1875) n'a pas l'air trés rigolo...Que penserait-il de nos inventions ?

 humour

 

Amphigouri

-       Mot masculin. Se dit de celui qui s’est gouré d’amphithéâtre pour aller prendre sa leçon de piano, de choses ou de philosophie mathématique. (Lise-Noëlle)

-       Se dit de qui se trompe doublement (du grec amphi, des deux côtés) pour aller retrouver sa place au spectacle après l'entracte parce qu'il a forcé sur le champagne et finit donc par faire le tour de l'édifice plusieurs fois comme s'il était place de la Concorde et non de l'Opéra. Ex: Balzac: "Rastignac dépensa ce qui lui restait de rente pour offrir du Mouton-Château à la Marquise. Elle se gaussa de lui: 'vous allez finir en amphigouri, cher ange, si vous retournez voir l'acte 5. Que diriez-vous d'une leçon de chant particulière chez moi?" (Magali)

-       Du Serbo-croate « amphügûrü » qui désigne un petit animal aux pattes palmées qui, lorsque revient le printemps (amphü en serbo-croate) fait des exhibitions natatoires (gü) pour attirer les femelles (rû) forcément impressionnées par ces prouesses. (Olivier)

-       Espèce d’amphithéâtre où le goût du rire est particulièrement développé ; mot d’origine algérienne employé par les étudiants. (Marie-Madeleine)

-       Botte pointue portée au pied gauche et servant à fouailler les terriers de bougies (Sophie)

-       Grande salle où les étudiants se trompent tout le temps dans le sens à donner aux enseignements des professeurs. Ce doit être un défaut d’architecture propre aux universités françaises. (Monique)

-       Baragouin ancestral, langage difficilement compréhensible du chaînon manquant, primate entre l’Ardipithèque et  l’Australopithèque. (Brahim)

-       Là l'explication lexicale est beaucoup simple à fournir. C'est purement et simplement un mot du langage "bébé". Notre bébé, pas Brigitte Bardot, qui comprend tout, elle pas, a bien enregistré l'expression : "envie de courir". Mais c'est assez difficile à traduire correctement. Et comme ses parents ne connaissaient que quelques mots basiques du langage "bébé" ils ont eu du mal à comprendre qu'en fait leur petit d'homme voulait marcher quand il a dit : "amphigouri". Les esthètes de la langue française académique ne sont pas tous d'accord sur l'orthographe de ce mot. C'est cependant l'écriture la plus couramment admise. (Jack) 

-       Mot  turc souvent employé pour les esclaves paresseux : " espèce d'amphigouri ". Lorsqu'il entendait cette expression l'esclave savait qu'il allait être zigouillé. (claire)

-       Hybride entre la chauve-souris et l'hirondelle des marronniers, nommé ainsi car il hésite entre la grotte et le fil électrique, en particulier au printemps où on le voit souvent se gourer de sens et se diriger au radar vers le Nord (au lieu du Sud) après s'être un temps suspendu la tête en bas à un fil, ce qui fait dire aux hirondelles pur porc  

: " Amphi ! Ti té encore gouri !" (Nathalie)

 

Apanage 

-       Du danois panagrü qui désigne le mauvais sort. A l’origine on ne voit pas très bien le rapport mais l’étymologie est parfois surprenante, il fait référence à un plat typique danois : une escalope roulée dans une fine chapelure. L’expression « être dans la panade » vient de cette même étymologie. (Olivier)

-       On appelle « apanage » la plume du grand chef apache qui, les jours d’orage, sert de paratonnerre à sa tribu. L’Apanage a donc un but de protection et reste un symbole de pouvoir. Il ne peut être transmis que lorsque le grand chef apache sent venir une fin prochaine et un soir d’orage. (Lise-Noëlle)

-       Sorte d’écharpe enrubannée portée par les dames de l’aristocratie médiévale en Hongrie. (Sophie)

-       Mot dont l’étymologie vient du langage des sirènes vierges. Alanguies lascivement sur des bancs de sable au tréfonds de la mer, elles scrutaient chaque remous des vagues et chuchotaient « apât-nage ». (Marie-Madeleine)

-       Du finnois « panä » qui veut dire pain. En fait cette soupe de carême est faite de miettes qui nagent dans un bouillon et celui qui finit sa soupe le premier est le roi de la soirée et peut faire tout ce qu’il veut. (Monique)

-       Origine arabe : de droite à gauche « Je n’a pas » à partager bien sûr. Clairement : Tout  à moi, rien à toi. (Brahim)

-       Vient du mot "panache". L apanage était tout simplement le droit de porter panache conféré par le roi à un gentilhomme ou à une gente dame en récompense de sa tenue physique et morale à la Cour. (Mariette)

-       Mot de code ultra secret et confidentiel défense utilisé jadis par les lavandières lors de leurs réunions au lavoir municipal. Elles venaient, non seulement, laver leur linge sale en famille mais aussi aiguiser leurs langues de vipère. Ils n'y a jamais eu de lavandiers, va savoir pourquoi ! Ce mot, elles l'utilisaient, quand une nouvelle se présentait et que sa tête ne leur revenait pas. Plutôt que de dire : "c'est une vieille peau !" elles employaient ce mot "apanage" qui veut dire exactement : "vieille femme sans âge" ou plus concrètement : "elle n'a pas d'âge" d'où en contraction : "apanage". C'est un très lourd secret que m'a confié la dernière lavandière du Portugal avant que de s'éteindre en médisant sur ses ex-consoeurs. (Jack)

-       Mot ancien employé chez les chevaliers et rendu célèbre par le bon roi Henry IV au cours de la bataille d'Arques: " ralliez vous à mon apanage blanc." Ce qui signifiait : " qui m'aime me suive". (Claire)

-       APANAGE est le nom d'un Ôlibrius potentiel prépubère, élevé pour devenir l'Ôlibrius de la tribu chez les Indiens Apaches. Nourri dès son plus jeune âge d'un mélange d'épinards et de panade particulièrement infect, l'Apanage qui survit à ce traitement est considéré comme le plus robuste et propre à incarner le nouveau grand Ôlibrius. Au bout d'une douzaine d'années, il n'en reste qu'un (sur la douzaine sélectionnée au départ), qui succède donc à l'Ôlibrius trop vieux, abandonné dans la forêt. (Nathalie)

-       Moussaillon pris au berceau sur le morutier et par conséquent ne sachant pas encorenager (« n’a pas nage »). Sa grâce et sa fraîcheur en faisaient en général la coqueluche du Capitaine qui passait tous les caprices au bambin, d’où l’impression qu’il bénéficiait de privilèges de la part des matelots plus âgés. (Magali)  

Baguenauder :

-       Action d'enfiler une bague trop petite au troisième orteil du pied gauche et de repartir en claudiquant mais d'un air dégagé, comme si de rien n'était. (Nathalie)

-       Se sertir dans le nez un anneau suffisamment large pour y passer le coin de son Kleenex en cas de rhume de cerveau et éviter ainsi d’intempestives coulures sur sa cravate en soie.(Magali)

-       Action, pendant les réunions de travail, emmerdantes par définition, de tourner son alliance dans le sens des aiguilles d’une montre (ou l’inverse au mépris total de la force de Coriolis) avec une énergie directement proportionnelle à l’énervement généré par les conneries proférées par le Directeur commercial (choisir une bague d’une taille légèrement supérieure au diamètre du doigt pour éviter à celui-ci un torticolis ) . (Michel)

-       il était une fois Baguenaude et Chiquenaude, deux princesses mérovingiennes fort sympathiques qui passaient le plus clair de leur temps libre à rechercher leur parentèle comme l'avait fait leur grand père Clovis, roi des anciens Francs qui régna sur la France avant la mise en circulation du Franc Poincaré (Cicéron ce n'est Poincaré). Et tout comme Clovis elles excellaient dans l'art de faire disparaître leur sus-dite parentèle par mille et un artifices dont je ne vous dirai que le strict minimum acceptable à une heure de grande écoute. Si Chiquenaude avait mis au point une technique de flagellation tout à fait efficace et horrible qui vous faisait souffrir... Baguenaude avait mis au point une autre technique. Elle épousait à tour de bras ! Mais les pauvres prétendants, une fois mariés, des cousins (germains et issus de germains, ce qui pour des anciens Francs était normal), avaient la fâcheuse habitude de mourir avant l'heure prévue au calendrier grégorien. Elle leur passait la "bague au doigt". D'où le verbe baguenauder qui signifie : passer la bague au doigt ou passer la bague à nos doigts. Seule Baguenaude est restée dans l'Histoire avec son verbe haut en couleur, quant à Chiquenaude elle n'a laissé que son nom.(Jack)

-       Baguenauder : passer la bague à un nigaud ou une nigaude. par égard pour leurs lecteurs, les auteurs du dictionnaire : DICO-RIGOLO, édition 2007 par les illustres académentiens ont décidé dans leur réunion plénière du 2/6/2007 de supprimer la première syllabe de nigaud/nigaud, ne voulant ainsi décourager les éventuels acheteurs de leur oeuvre ! ( Lise-Noëlle)

-       Manger des « baguenaudes » petites gousses emplies d’air  qui éclatent avec un bruit douteux quand on les presse.(Monique)

-       Pratiquer une forme ardue de rhétorique qui consiste à déclamer des  expressions chimériques mais magnifiques sous entendant une intention  sérieuse de lui passer la bague au doigt tout en sachant qu’il n’en est pas question (bague nenni). (Brahim)  

-       Se disait autrefois des jeunes filles vierges (ou presque ) qui se promenaient dans les jardins publics des villes de province ( quel ennui !!) en compagnie de leur gouvernantes ( vieilles ) pour tenter de trouver un jeune homme ( beau, riche et séduisant ) un peu nigaud pour qu'il leur passe la bague au doigt : baguenigauder devenu baguenauder par égard pour eux. ( Claire )

-       Vieux Français totalement inusité. Equivaut à "se marier officiellement".Si l'on ne passait pas devant un agent administratif ou un agent du culte on ne faisait que "s'accorder";d'où les accordailles pour les uns et les baguenaudailles pour les autres Qui eux se "nouaient",du latin nodus,noeud en se passant la bague au doigt.Pourquoi le mot "mariage " s'est il donc imposé par la suite?C'est une victoire de la langue d'oïl où le culte marial était très important et où dans le langage courant on fréquentait "la Marie"(quel que fût le prénom de l'élue) en vue de baguenauder très sérieusement. En langue d'oc on fréquentait "la Julie"(ou même des Julies ) un peu plus librement ; on dit qu'actuellement il y aurait beaucoup plus d'accordailles avec des Julies que de baguenaudailles avec les Maries Va-t-on pour autant vers un changement de vocabulaire et un retour à la langue d'oc? L'avenir nous le dira     ( Mariette) 

 

Béjaune :

 

 

 

 

 

Billevesée :           

 

 

 

 

 

Bougie                                

-       On appelle bougie tout ce qui bouge, se dandine ou rampe. Une bougie peut se dire d’un enfant : Tiens, il fait la bougie ! d’une herbe sous le vent : L’herbe fléchit en bougie ou encore d’un invertébré comme le ver de terre. Mais cette expression-là s’emploie plus rarement. (Lise-Noëlle)

-       Autrefois, au temps jadis et non pas naguère qui veut dire exactement : "il n'y a guère longtemps", il y avait ce qu'on appelle des bouges, c'est-à-dire des endroits interlopes, plutôt mal que bien fréquentés, encore qu'il conviendrait de se mettre d'accord sur ce qu'est un endroit "bien fréquenté". Le palais de l'Elysée est-il aujourd'hui un endroit "bien fréquenté " ? Donc ces bouges, au XIXe siècle arboraient une lanterne rouge ce qui identifiait clairement ce  qu'on allait y trouver : à boire, à manger et des femmes de "petite vertu", des chourineurs, des détrousseurs, de faux manchots... Mais avant cette époque, avant que Louis XIII et ses compagnies d'archers ne vinssent à bout de la fameuse "Cour des Miracles", ces mêmes établissements arboraient une... bougie, c'est-à-dire un signe de reconnaissance qui rappelait la destination du lieu.(Jack) 

-       Du finnois bug qui désigne toute chose qui se répand, coule. Il désigne notamment dans cette langue une sorte de limace qui regarde majestueuse et hautaine le long sillon blanchâtre qui la suit dirait-on comme un voile nuptial. (Olivier) 

-       Mot qui nous vient des bouges d’ici et d’ailleurs. (Marie-Madeleine) 

-       Petite bête attirée par la lumière de la lune dont on trouve généralement le terrier aux abords des traces de pas. (Sophie) 

-       Petit instrument qui éclairait autrefois les bouges où les femmes voluptueuses s’étalaient sous les regards libidineux des clients éventuels. Se dit bizarrement maintenant à la place du mot « chandelle » dans les églises. (Monique) 

-       Que la lumière soit et la bougie fut.  Porte lumière. Indispensable pour tout esprit éclairé pour le rester. (Brahim) 

-       Vient du verbe  "bouger" qui en vieux français signifiait "danser".Des concours étaient organisés lors des fêtes votives dans les villages ;le couple gagnant recevait en cadeau un insigne une décoration appelée "bougie" Une fois par an chaque région organisait une finale appelée "la grande bougie" car non seulement les participants étaient nombreux mais les 3 premiers couples recevaient des cadeaux conséquents comme des animaux vivants:bovins ovins caprins selon l'élevage propre à la région. (Mariette)

-       Vient de l'arabe et signifie " se bouger " ( bougie toi sil ti plé ). (Claire) 

-       Nom d'une ville d'Algérie nommée aussi Bejaia, connue pour sa fabrique de bougies fluorescentes vendues aux touristes venus en pèlerinage faire des offrandes à la Vierge Noire des Bédouins. (Nathalie)

Capharnaüm

-       Espèce de sanatorium spécialisé dans le traitement de la neurasthénie sous ses différentes formes (cafard, ennui, remords, solitude, fatigue, idées noires, dépression, angoisses…), situé dans un environnement des plus salubre mentalement et physiquement. Quelques grands cliniciens  ont  compris toute l'importance de cette  cure salutaire. Ils ont vite  établi  des centres  d’ébauche qui se sont rapidement multipliés partout dans le  monde, mieux connus de nos jours sous les noms de bars discothèques ou autres... (Brahim)

-       Concentré oral, transformé par la tradition, de l’expression bien connue : « Cafter fait boum ». Quand on raconte un peu partout un secret familial de première importance on déclenche des tempêtes de plus en plus catastrophiques qui tournent au capharnaüm.(Monique)

-       On a coutume d'entendre ce mot dans l'expression : "C'est un vrai Capharnaum !". Mais sait-on au juste et au vrai de quoi il s'agit en fait ? Je n'en suis pas si sûr quand je lis les explications délirantes de nos plumasssières et de nos plumassiers. Retournons encore une fois de plus à l'essence de la quintessence de ce mot. Quand un bedeau désirait, comment dire pour ne pas être trivial, consommer illégalement avec une paroissienne ce qu'on appelle en langage populaire le "café du pauvre", c'est-à-dire plus explicitement : jouer à la bête à deux dos, il avait inventé un mot composé à partir des substantifs : café et harmonium. Et quand l'objet de ses désirs répondait langoureusement à ses attentes il lui disait devant les autres paroissiens : "si on allait arranger ce capharnaum" et il prenait les tasses à café rangées sur l'harmonium. Certes personnes n'était dupe de la suite des opérations, mais chacune espérait qu'un jour ce serait peut être elle qui irait "arranger le capharnaum"....(Jack)

-       Terme de médecine qu'emploient les carabins pour désigner l'aphasie de certains patients réduits pour s'exprimer à n'employer que les deux borborygmes ;: na! na! na! hum! hum! hum! Les recherches actuelles en sont au stade préliminaire : il semblerait que seul le perroquet rouge, jaune, vert et bleu réagisse positivement au vaccin mis au point par les Laboratoires Cafard. (Lise-Noëlle)

-       Vient de café ou caphé, et de naüm qui signifie sucré. Ce mot désigne un café allongé sucré avec du sucre de canne ou du sucre roux.

      On trouve également ce mot dans des textes anciens pour désigner des cafards nommés Nahum. Au choix. (Claire)

-       prononciation moderne et  erronée de ce mot en cache l’étymologie évidente : cap  et « harnaüm » de « hénaurme » en graphie flaubertienne. Ce « cap énorme » a été reconnu : c’est le nez de Cyrano de Bergerac décrit par Edmond Rostand, dans la tirade la plus fouillis et foutoir de toute la littérature française, d’où l’acception de capharnaüm pour désigner un bordel innommable (chambre d’adolescents pubères, bureau d’écrivain amateur etc.…).(Magali)

-       Nom d'un cafard géant courant dans la région de Naüm (anciennement Nahum), oasis et paradis fiscal peu connu situé entre le Tigre et l'Euphrate. Il mesure entre 30 et 70 cm et se nourrit d'œufs d'autruche et de débris de cèdre.(Nathalie) 

-       Se dit à la fois du sport et du lieu où ce sport se pratique :une sorte d'amphithéatre gazonné où les règles de course changent avec chaque athlète qui concourt:un vrai casse tête pour les spectateurs et les supporters qui ne savent jamais où ils en sont (Mariette)  

 

Coturne 

 

Qu’est ce qu’un (ou une cothurne) ?

 Lorsque le petit Robert et le Grand Larousse se sont croisés, ils festoyèrent et arrosèrent les mets de liquoreux Bordelais. Tant et tant que leurs langues ont clapotés, chavirés, raturés et des coquilles se glissèrent entre les pages de leurs dictionnaires.

La Cothurne aspira son H et devint de facto une urne qui à la Côte ! Soit la cothurne…

 Projet : Les urnes ont la cote.

Pour 2017,  proposer à tous les designers et stylistes de chaque mairie de Paris et provinces de créer des urnes uniques…. Et  pourquoi ne pas habiller ceux qui représentent l’administration et refaire les isoloirs….

Faites circuler ce projet et qu’il devienne grand et amène les Français aux urnes citoyens.

Marylène

 

 

 Poêle oblongue dans laquelle on fait revenir à grand feu des oiseaux de nuit : hulottes boulottes et chauve-souris en brochettes. Pour les oiseaux de mauvais augure, ne pas hésiter à faire frémir toute une nuit.

 Arnoul

 

Petite urne dans la quelle les gaulois enfermaient les cendres de leur coq favori. Quand la tradition se fut perdue, il désigna le plat dans lequel on faisait cuire le coq au vin. On peut noter qu'Escoffier en possédait une si impressionnante collection qu'il se plaisait à montrer avec fierté à ses amis cuisiniers.

Olivier

 

Quand un coq poursuit de ses assiduités les poules effrayées qui s'enfuient à tire d'aile en hurlant à hue, à urne et à dia en faisant cot cot cot on dit que ce sont des poules coturnes, spécialité de la Bresse Antique.

Marie-Mad

 

 Mot familier en usage chez les étudiants dans les années 70 dont la notion subsiste sous différentes appellation : co-lieu, co-pièce, co-chambre. En fait c'est une petite chambre (chambre de bonnes sous les toits le plus souvent) ou une sorte de réduit sombre que l'on partageait à plusieurs selon la surface ou à deux, à usage variable pour y dormir, y étudier, y faire la fête, y faire l'amour etc... 

Mariette

 

Urne en coton utilisée dans les contrées lointaines. On y vide un liquide coloré. Durant le mandat, l'urne a eu le temps de sécher. En général une poule ouvre et clôt le scrutin. Cot cot cot coturne !

J.B

 

Coturne vient du mot couture. Inventé par quelqu'un qui ne savait pas coudre. Autrefois, il y a bien longtemps la jeune fille devait apprendre à coudre. Certaines étaient réfractaires à cette obligation et lorsqu'on leur demandait si elles aimaient la couture, elle répondait : "la couture , Non !" ce qui devint coturne, quelqu'un qui ne sait pas coudre.

Claire

 

La hure de sanglier ne cocotte pas, elle coturne. Voilà ce que prétend le grand animalier de la faune sauvage d'Europe, Mr Prosper Guépier aussi menu que l'insecte dont il porte le nom et dont la langue possède elle aussi un dard venimeux. A l'un de ses collègues qui avait prétendu maladroite l'expression "Le sanglier coturne" avant bien sûr de la reprendre à son compte, Prosper Guépier avait tarrodé "Ne s'improvise pas animalier qui veut !" Et il l'avait criblé de dards venimeux si bien que l'autre savant tout gonflé d'allergie avait bien failli en avaler son bulletin de naissance. Mais la nature qui a plus d'un tour dans son sac réserva à Prosper Guépier une fin édifiante. Un jour que le savant s'aventurait dans la forêt profonde, déboula un sanglier qui, grattant le sol furieux visa Prosper et encorna le Guépier.

Lise-Noëlle

  

Ephémère

-       Inévitable nymphe savourant inéluctablement l’allégresse de nos passions naissantes. Il semblerait que la tendresse et certaines vertus peuvent l’amadouer la séduire la charmer voire la subjuguer. (Brahim)

-       Se dit de la Fée qui permet à l'homme de passer un instant de bonheur à la rapidité du vent comme d'éprouver les moments malheureux dans la sensation du poids de plomb. L'Ephémère ressemble à un joli papillon   posé à l'improviste sur une fleur qu'il butine pour disparaître l'instant d'après. (Lise-Noëlle)

-       Se dit d'une patiente témoin qui a déjà été mère afin de comparer ses réactions à celles d'une femme n'ayant pas eu d'enfant en tentant de déterminer si cette différence affecte les facultés cognitives et le comportement ; " l'effet mère" se dit aussi du phénomène (dont le domaine précis reste encore à définir) par lequel le fait d'avoir eu un enfant agit sur les facultés d'une personne, à la différence de  " l'effet placebo " avec lequel il est confronté sur un échantillon approximatif de 100 personnes de sexe féminin prises comme cobayes et payées pendant deux mois pour participer à toutes sortes d'expériences. (Nathalie)

-       Se dit de la jeune accouchée qui n'a plus de libido : on explique au papa qui se désole, " c'est l'effet -mère " et il n'a plus rien à dire. ( Claire )

-       Transmutation sexuelle fréquente dans la Haute Antiquité qui permettait à l’éphèbe le plus apprécié des femmes de devenir « mère » à son tour et une seule fois d’où le terme Ephémère. L’histoire ne dit pas qui était le père…(Monique)

 

Esperluette

Quand on est un grand chanteur d'Opéra, on peut avoir de petites baisses de forme, voire même une collection de couac du plus mauvais effet au moment du grand air de DON JUAN. Heureusement leurs partenaires attendries et fort versées dans ce qui faut faire ou ne pas faire en cas d'aphonie aigue connaissent un moyen pour aider leur comlice en scène. Sous pretexte de petits gestes de tendresses voulues par le metteur en scène, elle font au ténor de petits baisers dans le cou, chaud, précis, mouillés, de plus en plus proches du lieu suposé de la luette du chanteur. Cette technique qui redonne de l'espoir en cas de défaillance phonique est désormais répertoriée dans les manuels des plus grands phonîatres sous le terme technique "d'esperluette".

MO

Du latin Esper : espoir et luette : petite lueur. Nom féminin signifiant une petite lueur d'espoir.

Citation : prendre la poudre d'esperluette , avaler une petite lueur d'espoir.

Mathématiques : unité de mesure d'espoir, établie par le professeur Taciturne pour évaluer l'spoir de ses patients face à la guérison de leur maladie.

Figuratif : mut artistik ! ayant un pigment (Asie) alliant un jaune criard à un orange éclatant.

Ma

Une esperluette est un panier d'osier utilisé pour servir de tamis aux idées sombres en ne gardant que des idées porteuses d'un soupçon d'espoir (Espère...espère... dit l'alouette en chantant)

L.N.

Esperluette : 1 petite esperlue

                      2 personne qui espère reytouver une alouette mais qui n'en a plus. Si elle pouvait, elle chanterait volontiers "Alouette, gentille alouette, je te plumerai"

                      3 Par dérivation à partir de l'acception 2, mot familier pour dessiner un castrat

                       4 Signe typographique qu'on trouve notamment sur les claviers d'ordinateur, équivalent de la conjonction de coordination "ET"

JB

C'est une lettre muette qu'on espère faire parler à force d'espérance d'une luette qui fonctionne.

C

Adénome malin situé dans le fond de la bouche à l'entrée de la gorge sur la luette. Quand l'adénome atteint plus de 4 xcm, il empêche la phonation de certaines lettres comme le R ou le GUE. Le patient ne peut plus prononcer le mot eESPERANCE et ne sira plus que ESP

Anne

 

L'Esperluette est une spécialité culinaire inventée par mémé Lucienne, dite Lulu, grande experte dans l'art d'accomoder le prineau sous toutes ses formes

Ol

Esperluette vient du latin esperlus es lunes, épér à 3 lames trés utilisées au temps des romains quand ils avaient à trancher 3 têtes à la fois.

M.M

Esperluette de "esper" attends toujours on ne sait jamais et de "luette" ce truc rougeâtre et mou au fond de la gorge.

Esperluetter un nourrisson c'est regarder dans sa bouche en appuyant sur la langue avec un baton pour voir s'il possède une luette. Le bébé et, en général le médecin, est satisfait.

C

- Temps qui s'écoule entre le texto de votre amant signalant qu'il "se lève, là", et celui par lequel il vous signale "2h de merde sur la rocade, mais là c'est bon, je vois la bretelle de sortie? " alors que vous n'espériez plus qu'il allait  arriver depuis belle lurette.

Mag

Et pour une fois, la vraie définition d'Esperluette

 

L’esperluette ou esperluète (nom féminin), également appelée perluette, perluète résulte de la ligature des lettres de la conjonction de coordination «et», utilisée par les copistes médiévaux. Son inventeur serait Tiron, secrétaire de Ciceron dont il fut l’esclave avant d’être affranchi, également auteur de la première méthode de sténographie décrite, mais on ne retrouve ce signe typographique dans aucun de ses manuscrits. On cite aussi Alde Manuce, un imprimeur-libraire installé à Venise qui a révolutionné l’imprimerie, outre par cette création, par le format qu’il a donné à ses livres, en particulier l’in-octavo plus petit, moins cher et plus maniable que les in-quarto ou in-folio. Il semble que l’esperluette ait été considérée comme la 27e lettre de l’alphabet jusqu’au XIX° siècle. Selon le Trésor de la langue française, le &, dernière lettre de l’alphabet, était appelé ète, et les enfants apprenaient à réciter l’alphabet en ajoutant après «Z», les mots latins « et, per se, et » (« et, en soi, 'et' ») prononcés « ète-per se-ète », qui se serait transformé en « et, per lui, et » plus accessible aux enfants comme moyen mnémotechnique. L’appellation du caractère « & » aurait découlé de cette habitude sous la forme de perluète ou esperluette.

Sales Caractères ou Petite histoire de la Typographie de Simon GARFIELD –Seuil- 2012

 

 

Galimatias

-       Langage particulièrement difficile à apprendre et à écrire qu’affectionnent tous les savants de toutes sciences. Les galimatias existent depuis l’origine des temps et ont toujours permis à ceux qui détenaient le pouvoir de le conserver ainsi plus longtemps (Lise-Noëlle)

-       Maladie de peau qu’attrape souvent les enfants nommés Mathieu ou Mathias. Ils se grattent tellement que leur langage est incompréhensible pendant leurs cinq premières années. (Monique)

-       Mot d’origine inconnue. Petits cailloux blancs laissés derrière soi par des petits Poucets plus malins que l’original. (Sophie)

-       Anagramme imposé par l’éditeur comme pseudonyme à Magali Tias pour ses dernières œuvres écrites sous l’emprise de la sénilité. (Magali)

-       Comme l'a écrit si justement notre illustrissime consoeur et néanmoins ennemie de plume, Magali, le mot galimatias est un anagramme. Mais sa version est quelque peu édulcorée et historiquement invraisemblable. La première partie est exacte. Il s'agit bien du mot Magali. La deuxième partie ne correspond pas à "Tias". La version exacte est "Magali sait". C'est une phrase retrouvée, lors de l'une de ses enquêtes par le commissaire Bourrel sur un des premiers écrans de télévision suite à  l'assassinat de Henri IV par Ravaillac qui la regardait dans son carrosse. Avant que de mourir, notre Béarnais national qui n'a jamais manqué une occasion de faire monter la sauce a écrit : "Magali sait...". En même temps cela en dit long sur l'âge réel de Magali...(Jack)

-       Borborygme que tous les bébés du monde éjectent de leur bouche pleine de bouillie. (Marie-Madeleine)

-       Gargouillements issus d’une tentative désespérée de refonte de la grammaire française engendrant plus de confusion que de simplification. (Brahim)

-       Mot à double racines assez faciles à deviner :"gali" vient de "gaélic", celte donc dont le "e" s'est perdu au fil du temps et du grec "matios", devenu matias dans nos langues latines mais resté "matos " en langage vulgaire, voulant dire musique instrumentale. Les galimatias sont donc des réunions  de musiciens jouant de la musique soit irlandaise soit bretonne soit galicienne etc... mais sous l'aspect du concours. Le champion d'un galimatias prend le titre de "galimathieu" jusqu' à la remise en jeu du titre. (Mariette) 

-       Dictionnaire rigolo de l'atelier des plumes. Ce dictionnaire, réalisé en collaboration, est un ensemble de définitions diverses et variées écrites pour les nuls. (Claire)

-       Le sens exact de l’anagramme de galimatias est contesté. Le professeur Rotor Appal, titulaire honoris causepa de  la chaire de linguistique de Tiramisu propose : « Magali Asti », qui serait le secret de la longévité de la meuf de Ravaillac. Mais son homologue de TeléAviv penche pour une lecture : « Magali, tais… » abréviation de « Magali, tais-toi » allusion à la crainte de Ravaillac de voir Magali dévoiler aux paparazzi locaux ses préparatifs d’assassinat. (Magali)

-       Bagage léger à multiple usages vendu par la compagnie des trains Galli connue pour ses horaires fantaisistes : il peut faire matelas sur un quai de gare en cas de ratage du dernier train de nuit (on a souvent entendu dire : " attendez, que je gonfle mon Galli matlas ") (Nathalie)

Glander :

Du latin "GLANDUS" qui signifie être allongé. Mot qui dans le langage actuel explique l'attitude de nos jeunes adolescents dont l'activité préférée est de se prélasser dans une position horizontale, position idéale selon  selon de nombreux scientifiques pour développer ses capacités mentales.

Anne-Claire

Verbe intransitif utilisés par les habitants des landes finlandaises lorsqu'ils allaient chercher des glands et des dès pour les coudre sur les uniformes des trolls qu'ils appelèrent plus tard les trolls glandeurs.

Marie-Mad.

Glander vient de l'allemand "Glantz : brillant. Il a perdu de sa superbe et maintenant on l'emploie plus pour décrire quelque chose qui a été mais qui n'est plus. Comme synonyme on peut citer "mat "  qui a donné le verbe "mater". On peut l'employer à toutes les formes pronominales et ce "glander" est assurément triomphant à la forme impérative.

Catherine

Verbe transitif du premier groupe. Prend sa racine dans gland, nourriture recherchée des porcs. Par extension glander marque l'attitude du gardien de cochons qui, pendant que les animaux se remplissent la panse dans les bois et les forêts, lui, tue le temps.

Chantal

Verbe qui vient de très loin, des îles Féroé...où les pauvres hommes sont condamnés à rester gentiment auprès de leur épouse casanière alors quand ils ont envie d'aller gambader ils disent "I want to go in the land", histoire de ramasser quelques fleurs dans la lande pour adoucir leur légitime mais après 5' de cueillette, ils filent tout droit au pub...Les Féoréennes ne sont pas si naïves et à force de les entendre marmonner "Go...land" elles ont vite compris l'intention cachée et ont appelé leur mari des" G'lander" ...voilà, le verbe glander était né.

MO

 Hypotypose: maladie nerveuse affectant surtout les femmes, surtout celles qui ont raté leur permis de conduire, qui consiste à mépriser les types incapables de les accompagner à l'hypermarché parce qu'il y a un match de foot à la télé et leur suggérant de passer chez l'Arabe à la place.

Par extension, toute forme de désaveu et d'opprobre jetée sur un pauvre type. Dans cette acception: cit: :

"- Casse toi pauvre con, lui lança-t-il.
L'autre blêmit sous l'hypotypose et tenta de lui sauter à la gorge."

Michel Oùestlebec, La Tarte et la Périssoire, Galligrasset, 2023.

Magali

L'hypotypose est un mot valise du langage amoureux qui consiste à faire des hypothèses sur les types de personnes qu'on croise, dans la rue ou ailleurs et dont on est susceptible de tomber amoureux. Exemple: Elle pensait souffrir d'une hypotypose aigüe car elle classait des dizaines de types par jour et n'avait de cesse de s'imaginer qu'ils l'aimaient. Jusqu'au jour où ...loin de ses catégories habituelles, un homme fit chavirer son coeur et devint son champion hors catégories.

J.B

Hypotypose : uniquement transmissible par les hommes, cette maladie se caractérise par un repos trop fréquent conduisant le sujet à un état d'hypôflemme fatal.

Marie-Madeleine

Ce que dit l'éléphant à son ami le rhinocéros qui est inquiet sur la solidité du fauteuil Louis XV avant de s'y asseoir :

"Ne crains rien, c'est solide, l'Hypo s'y pose  sans que ça se mette à trembler sous son céans"

et le rhino de répondre :

"Ah ! Si l'hypo t' y pose une fesse et demi je peux bien y poser aussi une demie fesse !"

MO

Hypotypose : plante  sauvage et carnivore, munie d’une belle dentition, favorite des ponts de chemins de fer, verte ou jaune, capable de défendre son territoire à la simple menace de cueillette. Ne pousse qu’au son d’incantations ad hoc.

Lise-Noëlle

 Le mot trouve son origine au milieu du XIXème siècle lors d’une noce villageoise. Le père de la mariée, vieux paysan fier et roublard, avait tenu à ce que l’instant fût immortalisé par une photographie. A la sortie de la messe, malgré les objurgations du curé, plus que réservé sur cette invention diabolique qui selon lui devait ôter l’âme du corps, quasiment tout le village, nullement effrayé, posait sur les marches de l’église en souriant béatement. Seul le témoin du marié, Hippolyte, manifestait des réticences. C’était un grand garçon dégingandé d’une piété rigoureuse et les paroles du curé l’avaient quelque peu ébranlé. Il faisait un pas en avant mais c’était pour en faire aussitôt deux en arrière. Furieuse, la foule scandait : « Hippo, ty pose, ou ty pose pas ? » Depuis on désigne par hypotypose une personne dont l’indécision provoque l’exaspération.

        Le mot désigne aussi parfois une personne poursuivie par la malchance. En effet Hippolyte, las de se faire houspiller de toutes parts, se décida enfin à poser et le lendemain il mourut d’une indigestion : il n’avait pas voulu faire un choix parmi tous les mets servis lors du banquet.

Olivier

 




 


Ignoramus

-       Condensé d'ignoble et d'oramus, prier en latin : ignobles prières faites au son de l'orgue à la veille de la Pentecôte pour tenter d'attirer le mauvais sort sur ses ennemis. Réussit parfois, à condition de mettre suffisamment de deniers dans l'obole lors de la quête. (Nathalie).

-       Petit animal à tête de gnou doté de deux embryons d’ailes atrophiées en forme de rame tenant du mammifère et de l’oiseau et de ce fait totalement inclassable au grand dépit des zoologues de tout poil. (Magali)

-       Ignoramus : (Ignoré en amour, le « o » s’est perdu au cours des siècles et le « r » est à sa recherche) est un petit lagon à proximité du lac d’indifférence, de la « carte de tendre » « imaginé au XVIIième siècle où on y retrouve tracées, sous forme de villages et de chemins, les différentes étapes de la vie amoureuse selon les précieuses de l'époque , (Tiré de Wikipédia) ». (Brahim)  

-       Petit animal qui vit dans les égouts, qui sent mauvais et qui se nomme "ignoble rat musqué" d'où ignoramus (Claire)

Olibrius

-       Arbre à feuilles persistantes qui peuvent aller du brun à l'orange selon les saisons et abrite exclusivement les oiseaux déplumés. Peut pousser sur un sol aride comme argileux. Ne nécessite aucun soin à l'exception du chant des oiseaux. Pousse à la première pluie de l'été et se replante par la racine. (Lise-Noëlle)

-       Ce mot n'est pas un mot, enfin pas exactement un mot. C'est un prénom. Et c'est devenu un mot commun comme frigidaire, karcher ou d'autres... Il apparaîtrait que ce fût le prénom de Néron. Il est construit sur la base de deux mots : oléo et brio qui veulent dire ensemble : "mettre de l'huile sur le feu", brio étant lui-même la contraction du mot : braserio (brasier).(Jack) 

-       Etrange animal pouvant vivre sur terre, sur mer ou dans l'air. Improprement mais couramment nommé "zèbre" de la famille des zigotos, loustics, lascars, hurluberlus... Bien que singulier, il ne semble prospérer anarchiquement qu'en milieu totalement ouvert. (Brahim)

-              Petit fruit méditerranéen rouge ou vert selon sa date de péremption dont on fait une huile qui rend brillante la peau des belles dames de ces pays et assombrit bizarrement la mine de leur drôle et ridicule petit mari qu’on a fini par nommer « Brius » car leur épouse demandant sans arrêt « Au lit, Brius » ils sont obligés de s’exécuter et leur mine s’assombrit de plus en plus… (Monique)

-               Nom donné aux athlètes romains qui s'enduisaient d'huile d'olive pour avoir la peau brillante et attirer les regards Ceux qui ne mettaient rien car ils s'en fichaient  pas mal d'être vus ou pas ,ne comptait que la gloire, étaient appelés Tressecus  (Mariette)

-              Note concernant le préfixe "oli" : contrairement à l'analyse de Simon et Shuster, nous ne pensons pas que ce préfixe ait ici le sens courant actuel de "petit nombre de " (que l'on retrouve dans "oligarchie", par exemple) mais bien le sens original de "au lit" que le français d'aujourd'hui écrit en deux mots pour éviter toute confusion (orthographe modernisée). On fait remonter ce schisme orthographique au Haut Moyen-Age car il va dans le sens de la remarque précédente sur la monogamie et sur le rôle joué par la morale judéo-chrétienne dans l'évolution du genre d' "olibrius. " L'évolution de la langue - et des mœurs - fait que les deux orthographes "oli" et "au lit" sont même aujourd'hui sémantiquement opposées puisqu'on conçoit en principe d'aller " au lit " avec un seul individu, selon l'usage. Le sens d' " un petit nombre d'individus " (ou clan) est donc exclu dans le mot qui nous intéresse. (Nathalie)  

-              Marguerite Yourcenar raconte dans les mémoires d'Hadrien que le fils adoptif d'Hadrien s'appelait " Brius" . Chacun connait les moeurs de l'époque où il était de bon ton d'avoir un jeune éphémère...à ses cotés. On imagine la suite..."au lit Brius ! ". Cette expression est  très peu employée aujourd'hui car trop familière. (Claire )

-              Singulier d'olibrio, nom latin désignant le mâle dominant de toute espèce mammifère faisant preuve de prouesses sexuelles sur le long terme ( généralement au lit pour les humains et plus rarement dans la botte de foin, liste non exhaustive) nommé ainsi par commodité et pour harmoniser les pratiques (le vernis de la morale judéo-chrétienne étant venu euphémiser le tout, le couvrant d'un vernis au lustre semblable à celui de l'huile d'olive qu'affectionnait, soit dit en passant, Popeye, olibrius des plus célèbres, bien qu'il lui manquât un œil.) Employé généralement au singulier, le plus fort des olibrio de l'époque se devant en principe d'occire ses rivaux  : un olibrius par tribu ou espèce, sous peine de grave dégénérescence à proliférations multiples, c'est le terme savant, ne me demandez pas, à moi... Le pluriel défectif étant une curiosité qui intéresse aujourd'hui les linguistes spécialisés en ethnologie, cf la célèbre thèse de Julius Romero, 1978, qui consacre à ce mot plusieurs chapitres.

NB : Extrait de la susdite thèse : « par une logique souterraine de la langue, le mot "brio," pluriel à l'origine, est devenu singulier une fois détaché de son prestigieux préfixe : on dit aujourd'hui "le brio" et no "les brio"et le mot "brius" est tombé dans l'oubli, seul sa trace persiste dans "olibrius" ; pour les raisons ethnologiques que l'on connaît, on ne dit pas non plus "des olibrius" mais "un olibrius" ce qui tendrait à faire remonter au Haut Moyen-Âge la tendance monogamique du couple (avant 1120 on pouvait dire couramment " des olibrio ")». (pp. 624)

       

 Orpailleur

-       Un orpailleur est un orgueilleux qui, ayant perdu tout son argent au casino (l'orgueil n'étant pas son seul défaut), se retrouve sur la paille, dans le malheur, et qui au bout de trente lunes et quelques lustres, finit par trouver des pépites d'or dans un petit ruisseau de montagne et repart en chantonnant aïe ho ! aïe ho ! avec deux gros sacs flanquant le dos maigre d'une chèvre apprivoisée en chemin et qu'il a cru intelligent de nommer Saturnin. (Nathalie)

-       Un orpailleur est un ancien élève des écoles jésuites car ne supportant pas les opinions tranchées et les arguments sans appel, il commence toutes ses phrases par un tonitruant : « Hors, par ailleurs… » on a fini par lui donner ce surnom d’orpailleur. (Monique)

-       Celui qui pratique une activité simiesque qui consiste à chercher des petits trucs (ex : poux) dans un grand amas, monceau, bataclan divers… (ex : tas de poils): Se sont illustrés dans cette catégorie les chercheurs infatigables d’une aiguille spécifique dans une botte de foin non spécifique. (Brahim)

-       (Féminin : orpailleuse). Se dit d'un homme ou d'une femme parti en virée pour Or-Ailleurs et revenu bredouille la première fois, décide que désormais il se munira de piécettes de cuivre qu'il sèmera sur son chemin tel le Petit Poucet pour être certain de revenir au pays lointain de "là-bas si j'y suis", pays dont les frontières demeurent floues sur la mappemonde. (Lise-Noëlle)

-       L'origine de ce mot remonte à l'antiquité des recherches sur le mur du son. Vous savez toutes et tous que franchir le mur du son occasionne des chocs auditifs parfois graves pouvant entraîner une surdité relative. Comme ces recherches ont débuté lors de la ruée vers l'or en 1849 en Californie, on a baptisé l'appareil destiné à recueillir les données du nom d'"orpailleur" car la personne qui a écrit ce nom commun venait de subir ce choc consécutif au franchissement du mur du son. En fait elle aurait dû écrire "haut parleur". Cette erreur, fort compréhensible et scientifiquement établie, a été rectifiée quelques temps après, mais le mot est resté dans le langage usuel des chercheurs d'or.(Jack) 

-       Formule de rhétorique, bien connue des énarques lorsqu'ils doivent faire un discours en trois points et qu'ils n'ont rien à dire. La démonstration du deuxième point débute toujours par " Or, par ailleurs..." (Claire )

 

Passacaille:
se dit de la promenade de long en large qu'on effectue l'hiver d'un pas accéléré lorsqu'il fait tellement froid qu'on a l'impression de geler sur place en attendant le bus, sa belle, ou que les cailles tombent du ciel toutes rôties. Désigne aussi une pièce de musique sautillante. Une étymologie populaire soutient qu'elle mime la gesticulation d'un amoureux transi que sa belle faisait poireauter sur un iceberg en Finlande. Le mot viendrait alors du finnois: pâsâkayakayallersanzelle, étymologiquement, qu'elle aille se faire foutre.

Magali

 Gros manteau inventé par les Inuits pour éviter de se les geler quand ça caille. Quoi de mieux que de manger de la poiscaille revêtu d'un bon passacaille

J.B

 Plat préféré des chasseurs du haut Poitou également friands de galvinette cendrée.

Marie-Madeleine

Quand l'ours blanc s'est artistiquement penché devant la belle otarie aux longs cils pour l'inviter à danser un tango endiablé sur la banquise, la belle qui le trouvait balourd, a répondu, embarrassée : "J'peux pas, ça caille !"

MO

 

Au lointain temps jadis, quand les belles dames se promenaient sous des ombrelles diaphanes des allées de platanes rafraîchis des fines gouttelettes des jets d’eaux de la chaude saison d’été, je dansais la passacaille, ne vous déplaise….Et vous étiez ma Dame, Moi, votre Bel Ami, le langoureux Amant qui ne savait que sourire, vous offrir des bouquets parfumés et faire virevolter votre robe à panier, le temps joli des passacailles, à la nuit tombée quand la lune surgissait , impromptue pour surprendre nos baisers….

Lise-Noëlle 

       Pour comprendre le sens de ce mot, il faut remonter à 1684. Cette année-là l’hiver fut particulièrement rigoureux et, aussi bien dans la plus humble chaumière que dans la chambre du roi, il faisait un froid à faire claquer le bec de tous les canards du royaume. Mme de Maintenon, qui venait d’épouser secrètement Louis XIV, se glissait nuitamment dans le lit de son époux pour y accomplir son devoir conjugal. Le monarque l’accueillait le nez sous les couvertures et les pieds sur la bouillotte. Il est utile de rappeler ici que Mme de Maintenon était une femme dévote qui oyait chaque jour la messe à la chapelle. Elle avait eu le temps d’y contracter certaines idées à propos du sacrement du mariage.  Elle s’était donnée à Louis XIV devant Dieu , corps et bien, et elle entendait bien que le roi fît de même. Aussi au nom de l’équité voyait-elle d’un mauvais œil que les pieds du roi fussent douillettement réchauffés à la vessie de porc tandis que les siens demeuraient glacés. En vertu du « ce qui est à toi est à moi », elle admonestait le roi pour qu’il montrât un peu de charité chrétienne et de compassion pour ses orteils gelés (et plus particulièrement pour le pouce du pied gauche orné d’un magnifique oignon qui la faisait atrocement souffrir  – Même si elle était persuadé d’acheter  le paradis par ses souffrances, il y avait tout de même des bornes à ce que peut supporter une reine de France, même sans couronne). « Passe, ça caille ! » disait-elle invariablement en lorgnant la bouillotte sous les draps. Par une indiscrétion l’histoire parvint aux oreilles de la cour et chacun voulut dès lors avoir sa passacaille.  C’est ainsi que commença le succès de la bouillotte

Olivier

 




 

 

 

Potron-minet : 

 

Tartufferie :

-       Pâtisserie spécialement épicée au gingembre et relevée de calomel, cuite avec de la farine de manioc chez les Turcs. Quand Gengis Khan envahit la Turquie, les autochtones offrirent maintes tartufferies à son armée qui s'amollit considérablement, ce qui permit aux Turcs de la repousser hors de leurs frontières. L'histoire raconte que Gengis, battu à plate couture et fort dépité, s'écria : " Foin des tartufferies turques ! Je me mets au régime sans sucre dès que j'aurai franchi le Rubicon. " (Veni, vedi, vici, non, ce n'était pas lui… Heu, y'aurait-il un problème géographique ?...Je compte sur les copains pour rétablir la pleine vérité historique!) (Nathalie).

-       Manger des truffes en rentrant du théâtre, fort tard, vu que cette pièce de Molière n’en finissait pas ! (Monique)

-       Contrairement à ce que certaines personnes pourraient croire ce mot ne veut pas dire : Tartuffe rit ! Ce serait, somme toute, logique mais assez simpliste, voire assez primaire, un jeu de mot facile que nous savants linguistes n'oserions même pas envisager tellement cela tombe sous le sens... interdit. En fait c'est une recette de cuisine à base de pâte feuilletée, d'oeufs et de riz, ce qu'il est convenu d'appeler un étouffe chrétien. Il faut déjà réussir la pâte feuilletée ce qui n'est pas une mince affaire. Ensuite, il faut y incorporer des oeufs frais, ni crus, ni cuits, des oeufs molletonnés, mollés excusez-moi. Enfin il faut y ajouter le riz cuit à l'étouffée, du riz thaï exclusivement. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais strictement rien et je m'en bats l'oeuf en gelée. Il faut mettre le tout au four, avec à côté un verre d'eau plate pour ne pas faire exploser le four ce qui se produirait si vous y mettiez de l'eau gazeuse. Il faut laisser cuire 35 minutes TTC. Et le tour est joué. Prévoir un liquide rafraîchissant pour manger cette tartufferie, sinon rendez-vous chez Borniol. (Jack)

-       De « tard » et « tufferie » : Habitation troglodyte de la Sylvanie creusée dans le tuf qui sert de grenier à victimes aux vampires trop à l’étroit dans leur caveau de famille pour les ouvrir à la cohabitation et n’est donc fréquentée par ceux-ci que tard dans la nuit. Ex : « Courons, courons, mes frères, à la tartufferie/ Déguster de ce sang l’aimable gâterie » acte 4, scène 3 du Festin de Dracula (Magali)

-       Tartufferie : (Se truffer de tarte)  jeu délirant caractérisé par un concours consistant à ingurgiter un maximum de tarte à la crème. Le gagnant bien sûr aura droit à une tarte à la crème gratuite. (Brahim) 

ET LES EXPRESSIONS ?

S’occuper de ses oignons : l’expression est employée pour la première fois par deux frères qui se querellèrent. Deux frères se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Du moins pour le haut. L’un des jumeaux se blessa dans son potager alors qu’il plantait des oignons. On dut l’amputer des deux pieds. Son aîné, lui, a des oignons aux pieds. Quand ils se fâchent, ils se lancent : « Occupe-toi de tes oignons ! » Voilà pour l’origine de l’expression.

J.B

Avoir une marotte : Vient du cri répété des jeunes filles sitôt qu'un garçon fait attention à elles "J'ai un mari !" Comme elles répètent ça sans arrêt et qu'évidemment les garçons quand ils entendent ce cri vont voir ailleurs... Les pères et mères des dites jeunes filles, lassés du scénario qui se répètent répondent inmanquablement par cette phrase : "Ce n'est pas un mari, c'est une marotte !"

MO

Reprendre du poil de la bête

Expression médiévale utilisée par les manants qui, lorsque la faim les taraudait, n'avait d'autre solution d'ingurgiter les restes des festins des seigneurs. En effet, ceux-ci, grands chasseurs, se régalaient de gibier. Lors du dépeçage des animaux, des poils jonchaient le sol.  les manants s'empressaient de les ramasser. Rompus à tout ils en faisaient des soupes, qu'ils ingurgitaient tant bien que mal. Il nétait pas rare d'entendre crier "qui veut reprendre du poil de la bête ?"

M.M

Ne plus avoir un radis

   Autrefois, dans un petit village grec des environs d’Athènes, on avait pris l’habitude de couronner tous les ans la statue de Déméter d’une couronne de radis. C’était une façon pour ces braves paysans d’honorer la déesse de l’abondance. Une couronne de roses eût été bien plus jolie mais les fleurs sont périssables. Depuis le radis devint tout un symbole et il était de bon ton, entre voisins, de s’en offrir quelques bottes à l’occasion. Ceux qui ne se prêtaient pas à cette coutume ou qui n’avaient pas les moyens de se procurer les précieuses racines étaient regardés d’un mauvais œil, comme gens fauchés ou trop avare. De radis à radin il n’y a qu’un pas.

 Ajoutons que les façons d’accommoder le radis étaient alors aussi savantes que variées. L’usage s’en est malheureusement perdu et on se contente aujourd’hui de le croquer avec un peu de beurre. Triste époque sans imagination.

Olivier




Nouveaux mots arrivés sur la planète Robert édition 2O12 : Vanessa Paradis, sebastien Chabal, un smarphone, du biphénol, un cougar, une cagole et Facebookmais qu'est ce donc qu'une cagole ?

cagole : pièce de vêtements masculinsou capuche de coquin qu'il met la nuit alors qu''il rentre d'une partie fine. La cagole permet aussi de dissimuler les diamants lors du franchissement d'une douane. Si la prononciation en est déformée, il a le sens de caliner, cagoler, cajoler, faire un calin !

L.N.

une cagole: embarcation maritime utilisée par les carabiniers italiens à Venise.

Jean-Baptiste

 

cagole : catégorie trés frivole d'escargot qui passe son temps à caracoler à la recherche d'un être de sexe différent pour copuler et comme le créateur lui a donné la possibilité de changer de sexe au rytme de ses besoins et de ses rencontres, je ne vous dis pas la farandole de changement que la cagole doit opérer au rythme de l'éclair quand elle voit un colimaçon en calecon ou une colimaçonne polissone. Elle doit échanger toutes les quinze secondes ces escarpins rouges à hauts talons contre mocassin et cravate. La cagole en devient folle mais jusqu'à aujourdhui, pas moins frivole.

MO

La cagole (étym! lat cagare)  est une information ni vérifiée ni vérifiable utilisée par les tabloïds pour envoyer dans la rigole une célébrité. Ex Si l'aventure new-yorkaise de DSK n'avait pas suscité une tempête de cagoles il ne serait pas autant quand le caca.

Magali

 

 

 

La cagole est le nom d'un plat à base d'escargots revenus au beurre clarifié parsemé de persil et d'ail écrasé,très facile à réaliser mais avant cuisson ,une préparation longue est nécessaire

 

Après avoir ramassé vos escargots par temps de pluie les mettre à jeûner dans des cagettes fermées hermétiquement par un treillage très fin ,pendant 5 bonnes journées après les avoir saupoudrés de sel fin pour les faire dégorger c'est à dire enlever leur bave .Les laver longuement à grande eau après avoir retiré les escargots morts par un éventuel surdosage de sel ;bien les essuyer dans un torchon pour enlever toute trace de sel et de bave puis les faire cuire jusqu'à tendreté dans un court bouillon bien parfumé .Après, les égoutter et les préparer comme ci-dessus ou

 

 les congeler ou les mettre en conserve pour une utilisation ultérieure

 

Par contre est appelée cagouille ,le plat réalisé de la même façon mais sans jeûne ni salage préalable .Il restera bien sûr de la bave , mais le plat n'en sera que plus lié , plus onctueux ;si vous avez choisi cette option, n'oubliez pas le sel !

 

Chacun choisira sa recette selon ses goûts    BON APPETIT 

 

Extrait du dictionnaire de recettes consacrées aux produits du glanage et du ramassage édité à compte d' auteur : MARIETTE BARRE Editeur

 

 

 




 

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