Alertoplum

caviardages

 

 

Verlaine  Olivier, J.B, MO
     DE FOE
Claire, Mariette Lise-Noëlle, Anne
     Verlaine MarieMad

 

 

 

On « pioche » dans le poème de Verlaine, des mots, dans l’ordre, pour se les approprier.  

à  Charles Baudelaire

Je ne t'ai pas connu, je ne t'ai pas aimé,
Je ne te connais point et je t'aime encor moins :
Je me chargerais mal de ton nom diffamé,
Et si j'ai quelque droit d'être entre tes témoins,

C'est que, d'abord, et c'est qu'ailleurs, vers les Pieds joints
D'abord par les clous froids, puis par l'élan pâmé
Des femmes de péché - desquelles ô tant oints,
Tant baisés, chrême fol et baiser affamé ! -

Tu tombas, tu prias, comme moi, comme toutes
Les âmes que la faim et la soif sur les routes
Poussaient belles d'espoir au Calvaire touché !

- Calvaire juste et vrai, Calvaire où, donc, ces doutes,
Ci, çà, grimaces, art, pleurent de leurs déroutes.
Hein ? Mourir simplement, nous, hommes de péché.

 

Aimé, je te connais moins que les clous froids. Tu prias les âmes belles d’espoir et ces doutes pleurent de leurs déroutes, simplement.

Olivier

 

Je connais ton nom femme de péchés, tant baisés tu tombes sur les routes, tu grimaces et pleures de mourir

Claire

 

Je t’aime encore moins si j’ai les pieds joints. Baiser ! baiser comme moi ! La faim et la soif pleurent leur déroute.

Jean-Baptiste

 

Je te connais, j’ai les pieds froids des femmes de péché sur les routes, belles grimaces de leur déroute.

Mo

 

Je ne t’ai pas connue et je t’aime, diffamée. Les clous froids tant baisés comme moi sur les routes pleurent simplement.

Mariette

 

Je ne t’ai pas aimé. Je ne te connais point. Ailleurs, vers les pieds joints, les clous froids, les âmes que la faim et la soif sur les routes poussaient au Calvaire. Calvaire juste et vrai ci, çà, grimaces, déroutes.

Mourir.

Simplement.

Lise-Noëlle

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Robinson Cruose 1719 1st edition.jpg
Auteur Daniel Defoe
Genre Roman d'aventures
Pays d'origine Angleterre
Éditeur W. Taylor
Date de parution 1719

Daniel Defoe : Robinson Crusoé   (nouvelle traduction de Françoise du Sorbier)

Peut-on caviarder un de ces paragraphes jusqu’à en tirer un Haïku ?

 

A force de réfléchir je me demandai si je ne pourrai pas me fabriquer une barque ou une pirogue avec un tronc d’arbre, comme le font les indigènes sous ces climats, sans le concours d’instruments ou d’autres mains que les miennes. Je croyais ceci non seulement possible, mais facile, et me plaisais à penser que je reconstruirais cette embarcation avec plus d’aisance que les Nègres ou les Indiens, sans considérer le moins du monde la difficulté où j’étais, à la différence des Indiens, de trouver de l’aide pour la mettre à l’eau quand elle serait terminée, difficulté qu’il me serait beaucoup plus malaisé de surmonter que celle du manque d’outils pour eux. Car à quoi bon tout ce labeur ? Choisir un grand arbre, l’abattre avec une peine extrême, puis réussir grâce à mes outils à en tailler et à en façonner l’extérieur afin de lui donner la forme d’une coque, puis en brûler ou en évider l’intérieur pour le rendre creux, afin d’en faire un bateau ; à quoi bon tous ces efforts, je le répète, si en fin de compte je devais le laisser où je l’avais trouvé, faute de pouvoir le lancer à la mer ?

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L'eau du manque ?

A quoi bon

la mer

MO

Cette embarcation,
Trouver de l'aide pour la mettre à l'eau
La lancer à la mer?

Magali

Me fabriquer la différence
à quoi bon
à quoi bon
 
 
MO
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 ON PIOCHE DANS une PAGE du livre "Le réel et son double" du Philosophe CLEMENT ROSSET pour en extraire une maxime :

  

Béatitude plutôt que jouissance provoque l’indifférence du notable.

 

Joie de la découverte manifeste la forme de l’invisible.

Arnoul

 

Faire joie de sa découverte : la jouissance de l'Atelier forme quelque pensée notable

MO

 

Cette spécificité signale une béatitude entre jouissance et indifférence. Ainsi rien n'est dit mais s'étale à la fin sur la toile.

Claire

 

Il serait exagéré de renoncer à imaginer le rien

J.B.

 

Joie dans l'atelier : toute forme est toujours possible.

MO

 

Cette découverte à soi-même provoque une jouissance qui s'étale bien à la vue de l'Atelier

Anne

 

Cette joie à me passer de mon image signale une béatitude : la jouissance de la vue a en quelque sorte rendu visible l'invisible car le rien y est dit en toutes lettres.

Cette joie à me passer ,en temps qu'être singulier de mon image provoque une béatitude manifeste ;la jouissance de la vie a en quelque sorte rendu visible l'invisible car le rien y est dit en toutes lettres ..

Mariette

 

Le rien s'étale à la vue. Cette découverte signale la béatitude. mais la jouissance de la vie manifeste l'Atelier, son absence mieux rendue à la forme d'Auto-portrait.

Lise-Noëlle

 

Le moi signale la jouissance de l'atelier où rien n'est dit sans arrière pensée, rien en vue, rien.

Marie-Mad.

 

Cette joie signale une béatitude de la vie et l'invisible rendu ainsi renonce à tout quand il est toujours possible d'imaginer en toutes lettres.

Olivier

 

 

Cette joie de découverte intéresse d’avantage pour passer de l’indifférence à la béatitude.

La jouissance de la vie est le peintre de l’atelier.

 Il a rendu visible et possible d’imaginer,  par la pensée et en toutes lettres, un très peu.

Marylène

 

 

 

 

 

 

 

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