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Les recettes de cuisine des Tantes PLUM’ |
Oranges en gelée d’Hibiscus selon tante Lise-Noëlle
Au creux de l’hiver, vous procurer 2 kilos d’oranges amères, emprunter un hibiscus à votre voisine, encore fleuri, un flacon de Grand Marnier, et des feuilles de gélatine verte.
Commencer par effeuiller discrètement l’hibiscus et verser précautionneusement un filet de grand Marnier dans chaque corolle. Une fois remplie, planter la corolle d’hibiscus sur une feuille de gélatine verte. C’est de toute beauté, une sorte de Land-Art. Renouveler l’opération jusqu’au dépouillement total de votre arbre puis prenez une photo de votre production. Pelez une orange amère, jetez la si elle est trop amère. Prenez en une autre, pressez la et remplissez-là de liqueur. Faites la même chose avec la seconde orange, la troisième etc… N’attendez-pas que les 2 kilos d’oranges soient pelés, pressés et remplis de Grand Marnier pour en faire dégoûter quelques unes dans votre gosier. Même si elles ne sont pas si amères que ça, goutez-les. Dès qu’il ne vous reste que deux oranges, prenez l’avant-dernière orange, orchestrez un grand mouvement arrondi du bras gauche vers le droit pour l’appeler « Quatrième Orange » Puis avec la dernière dénommée « cinquième » arroser l’hibiscus. (Les hibiscus, en hiver, apprécient particulièrement le jus d’orange à cause des vitamines).
Dans un saladier où vous aurez plongé les deux mains et la tête, versez le reste du flacon de Grand Marnier, entourer le saladier de vos bras blancs de façon à accomplir un mouvement régulier qui entraînera tout votre corps afin de bien mélanger les ingrédients. Quand la tête vous tourne c’est que le mélange est pris. D’une main attraper le chambranle de la porte de la cuisine pour vous arrêter de bouger. Puis, sur la pointe des pieds, vous saisissez chacune des feuilles de gélatine verte plombée d’hibiscus que vous arroserez du contenu du saladier. Laissez reposer assez longtemps pour enfin réussir à compter les 5 doigts de chacune de vos mains. Goûter vos doigts. Je vous assure, c’est un régal
Rouelle d’agneau au Curry de Madras selon tante MO
Considérer la rouelle. A moins que ce ne soit un roué, et s’il est si malin que ça, méfiez-vous qu’il ne s’échappe. Prendre une huile comestible (un sénateur ou un président du conseil général d’Outre-mer fera l’affaire) Faites chauffer la moitié du petit malin avec le sénateur comestible, dans une poule, euh, non, dans une cocotte, en éliminant le petit os central. Faites bronzer le sénateur à feu vif pour qu’il prenne une belle couleur foncée qui lui donnera beaucoup de succès dans son retour à sa circonscription.
Leur tête à tête durera ce qu’il faudra. Ajoutez la poudre de curry, mais ne mettez pas le Madras. Ce serait fichu. Soyez aux petits oignons. C’est une histoire internationale qui mijote. Pendant les tractations, diluer la tablette d’ordinateur du sénateur dans un bouillon chaud (sans doute pour y récupérer le suc de toutes ses adresses). La cuillère remuée en inter, ce n’est pas net. Le bouillon ressemble de plus en plus à un bouillon de onze heures. Jetez l’appareil et, à sa place, allez donc manger des brochettes au restaurant indien avec votre concierge qui déteste la politique
Verrines aux poires rôties selon tante Anne
Peler les poires et couper les en 2 en éliminant le cœur.
Gardez les pépins !
Faites mousser le beurre dans une petite cocotte y ajouter le sucre mélangé au jus de citron et remuez gentiment la tête et la main droite qui tient une cuillère en bois.
Cracher un pépin.
Ajouter les dés de poire et faites-les caraméliser pendant 5 minutes sur feu vif en remuant la tête et la main gauche pour ne pas vous brûler.
Cracher deux pépins.
Egouttez les dès de poire et laisser refroidir loin du radiateur.
Emiettez grossièrement les meringues avec les pieds. Mettez-en la moitié dans des verres.
Cracher 3 pépins.
Reprenez votre souffle. Couvrez avec le reste de dès de poires. Nappez proprement de confiture de lait et décorer avec le reste des meringues resté sous vos pieds. Servez à température ambiante.
Cracher le reste des pépins.
Recette de Tante Claire : les croquants au miel
Dans une casserole faites fondre de plaisir le beurre et le miel.
Dans une jatte mélangez la farine et la poudre de perlin pinpin. Ajoutez alors le contenu de la casserole et secouez-vous pour obtenir une pâte homogène. Etalez la pâte avec un rouleau sans oublier de savonner la planche. Tapissez votre moule et déposez-y une cuillère de café avec des céréales.
Enfournez et faites la sieste pendant quinze minutes sans oublier d’emporter votre bouteille de rosé d’Anjou que vous pouvez déjà entamer et même finir car c’est à ce moment là que les croquants emmiellés seront cuits.
Régalez vous et n’oubliez pas d’ouvrir une autre bouteille pour vos invités.
Recette de Tata Mariette : SAUTE DE VEUF AUX OIGNONS