Alertoplum

Roman en 10 lignes

 

 

Chaque roman doit respecter la structure suivante:  11 chapitres en une ligne commençant par les mots suivants :

 

  1. Il était une fois
  2. Un petit enfant, moi
  3. Amoureux de
  4. J’avais
  5. Et j’étais assis
  6. Il y avait des hommes
  7. Il y avait des femmes
  8. Ils ont dit qu’ils
  9. Je me souviens de ma mère venant
  10. Comme dans un rêve,
  11. Ses lèvres formaient le mot :

                                                                                                      

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  1. Il était une fois une gourgandine qu’on voyait traîner –que pouvait-elle faire d’autre ? –avec un pingouin.
  2. Un petit enfant, moisissant dans sa chambre, les regardaient passer : malade d’amour, il ne pouvait quitter son plumard, tant la fièvre l’en empêchait.
  3. Amoureux de la jeune fille –ou du pingouin, je ne sais- il rêvait.
  4. J’avais alors une envie pressante d’offrir du muguet à la gourgandine…ou à son pingouin, je ne sais.
  5. Et j’étais assis là-haut sur le toit.
  6. Il y avait des hommes tous de blanc vêtus.
  7. Il y avait des femmes toutes de rouge vêtues.
  8. Ils ont dit qu’ils étaient là pour la gourgandine, ou le pingouin, je ne sais.
  9. Je me souviens de ma mère venant lui parler au creux de l’oreille, à la gourgandine ou au pingouin, je ne sais.
  10. Comme dans un rêve, les clochettes de mon muguet se mirent à sonner et l’enfant malade se leva.
  11. Ses lèvres formaient le mot : « Banquise ».

Jean-Baptiste

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Lise-Noëlle

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Mo

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Il était une fois dans un temps sans passé, un petit enfant, moi, moi et mes rêves sans fin d'un ailleurs, moi, le gentil, celui que parfois on oublie par ce qu'il aime se faire oublier et pourtant ,amoureux de la vie, impatient de la vivre cette vie pleine de mystères, de bruissements, de promesses troublantes.

Bien emmitoufflé dans ma bulle, j'avais oublié où j'étais. J'étais assis là sur le petit banc en pierre juste en dessous de la glycine, ce petit banc vénéré par des générations de rêveurs.
Il y avaient des hommes, tiens je ne les avais pas vus
Il y avaient des femmes, je ne les avaient pas vues.
Est-ce que je les connaissais ? Je les ai entendus, ils ont dit, oui ils ont dit, qu'il fallait s'en soucier de ce petit, il rêve trop
Je me souviens de ma mère 
venant alors vers moi, m'enlacer, tendrement
Comme dans un rêve, elle était une fée, ses lèvres formaient le mot envole toi .

Marie-Mad

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Chapitre Un

 

Il était une fois un joueur de viole de gambe, un gambiste en quelque sorte.

 

Chapitre Deux

 

Un petit enfant, moi, l’écoutait jouer le soir tombé, lui dans sa cabane, moi adossé à un arbre.

 

Chapitre Trois

 

Amoureux de la jeune fille Violaine, nous l’étions tous les deux, mais qu’y pouvais-je ? je n’avais que dix ans.

 

Chapitre Quatre

 

J’avais tous ses airs en tête, les gais comme les désenchantés, ceux que le Roi lui demander de jouer, ceux qu’il jouait dans les cabarets pour les godelureaux.

 

Chapitre Cinq

 

Et j’étais assis, adossé à mon frêne, guettant Violaine rejoindre son gambiste, sa robe claire dans la nuit et elle chantait avec lui de drôles de chansons que je ne comprenais pas.

 

Chapitre Six

 

Il y avait des hommes qui le jalousaient, d’autres qui l’admiraient mais sans savoir pourquoi.

Chapitre Sept

 

Il y avait des femmes qui l’aimaient, d’autres qui le méprisaient, et elles, savaient pourquoi.

 

Chapitre Huit

 

Elles ont dit qu’elle était une femme de rien du tout, car aimer un gambiste, fût-il requis pour endormir le Roi, c’était comme partir à Rome avec un faquin comme seul compagnon.

 

Chapitre Neuf

 

Je me souviens de ma mère venant me tirer les oreilles après m’avoir appelé, mais je préférais les écouter lui jouer, elle roucouler.

 

Chapitre Dix

 

Comme dans un rêve, je les écoutais avant de m’endormir, et j’aurais aimé qu’elle vienne se pencher sur moi et que

 

Chapitre Onze

 

Ses lèvres forment le mot « Reconnaître ».                                     FIN

Arnoul

 

 

Il était une fois une histoire de modeste maisonnette,

 

Un petit enfant, moi, boutentrain, amoureux d’un infini parfum.

 

J’avais fière allure tel un prince au port royal.

 

J’étais assis sur une taraudante inquiétude.

 

Il y avait des hommes avec des envies pressantes, des boissons ardents.

 

Il y avait des femmes qui en conséquence pratiquaient le téléphone arabe.

 

Ils ont dit qu’un coup de foudre m’avait frappé.

 

Je me souviens de ma mère dans un dépassement de soi,

 

Comme dans un rêve, une future presque héroïne  qui avait planté cet imbécile heureux.

 

Ses lèvres formait le mot étoile ! L’inaccessible étoile.

 Marylène

 

 

 

 

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